Une communauté de praticiens et praticiennes du Québec animé·e·s par un intérêt commun, celui d’enrichir le champ d’intervention croisé de la sexualité et de la consommation de SPA. Par leur engagement mutuel, iels apprennent les un·e·s des autres et contribuent à la création d’un savoir collectif unique et innovant.
Développer et améliorer les compétences des acteur·trice.s à intervenir auprès des personnes et des communautés ayant des besoins dans le champ croisé de la sexualité et de la consommation des substances psychoactives (SPA).
Intersexion a été développée en 2016 par M. Jean Dumas grâce à une bourse de formation postdoctorale de l’équipe Recherche et intervention sur les substances psychoactives et du Centre de réadaptation en dépendance de Montréal – Institut universitaire (CRDM-IU). Suite à une étude de besoins réalisée en 2015, l’idée d’une communauté de pratique émerge comme une avenue prometteuse pour combler les lacunes identifiées. À la base, la communauté de pratique virtuelle s’adressait aux intervenant·e·s qui travaillaient avec la population des HARSAH (hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes).
Un groupe de personnes qui se rassemblent, face à face ou virtuellement, et interagissent sur une base continue :
Tenues ensemble par un intérêt commun dans un champ de savoirs.
Animées par une volonté d'approfondir leurs connaissances et d'apprendre les unes des autres.
Conduites par un désir et un besoin de partager des défis, des expériences, des outils et les meilleures pratiques.
« La mutualisation des savoirs et des efforts dans le cadre de la reprise de la plateforme Intersexion contribuera au développement et à la diffusion des bonnes pratiques d’intervention dans le domaine de la consommation de substances et de la sexualité. »
Jorge Flores-Aranda
Membre du comité d’orientation d’Intersexion, professeur à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada TRADIS (trajectoires, diversité, substances).
« Comme professionnelle, je considère que ma participation à Intersexion m'a permis d'acquérir des connaissances, de me sentir plus outillée et de me sentir plus compétente par rapport à divers sujets à l'intersection de la sexualité et de la consommation. Cela m'a aussi permise de créer des liens de confiance avec différents acteur·trice·s du milieu communautaire ou de la santé et de me sentir plus à l'aise à référer vers elleux. »
Membre de la cohorte 22-23